L’approche genre, impact sur l’éducation et l’emploi

Le jeudi 15 mai 2025 à Impact Lab sis à la Commission de l’UNESCO, Mme Gisèle HARDING, Directrice Générale du Cabinet Genre, Compétitivité des Entreprises et Développement Durable, a animé une formation d’une grande portée sociale sur le thème : « L’approche genre, impact sur l’éducation et l’emploi ».

 Cette rencontre a permis de revisiter les fondements de l’égalité entre les hommes et les femmes, les garçons et les filles, tout en mettant en lumière les réalités sociétales et économiques qui continuent de freiner l’émergence d’un monde véritablement inclusif.

L’approche genre : une lecture sociale des inégalités

Contrairement à une conception figée des rôles attribués aux hommes et aux

femmes, l’approche genre propose une analyse dynamique des rapports sociaux des hommes et des femmes. Elle interroge les structures, normes et pratiques qui produisent et reproduisent les inégalités dans divers domaines, notamment

l’éducation et l’emploi.

Cette approche ne vise pas une simple neutralité entre les sexes, mais une justice sociale fondée sur deux outils essentiels : l’égalité et l’équité. L’égalité consiste à garantir les mêmes droits et opportunités à tous, sans distinction de sexe, d’origine ou de condition. L’équité, quant à elle, reconnaît que certains groupes ont des

besoins spécifiques, et qu’il est nécessaire d’y répondre de manière différenciée pour rétablir une réelle égalité de fait.

Un objectif clair : corriger les déséquilibres structurels

Mme HARDING a rappelé que l’objectif central de l’approche genre est d’atteindre une égalité réelle par la réduction des écarts, la correction des injustices et l’amélioration des conditions d’accès aux droits fondamentaux. Ce cadre d’analyse bénéficie d’un solide ancrage juridique : la Côte d’Ivoire a ratifié plusieurs

instruments internationaux en la matière, dont la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). En outre, la Constitution ivoirienne de 2016 consacre l’égalité de genre à tous les niveaux, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’emploi.

Des chiffres qui interrogent

Malgré ce socle juridique favorable, les disparités persistent. Le marché de l’emploi illustre crûment les obstacles que rencontrent les femmes, en dépit de leurs compétences et de leurs performances. En 2022, on ne recensait que 4 000 femmes cheffes d’entreprises, contre plus de 18 000 hommes. Ce déséquilibre traduit l’existence de freins structurels : stéréotypes, discriminations, accès limité aux financements et aux réseaux, qu’il devient urgent de lever.

Une exigence de transformation systémique

L’approche genre n’est donc pas un concept abstrait. C’est un outil stratégique pour repenser nos politiques publiques, réformer nos pratiques institutionnelles et

transformer nos mentalités. En intégrant la perspective de genre dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques éducatives et économiques, la Côte d’Ivoire pourra progresser vers une société plus juste, plus solidaire et plus compétitive.

En définitive, comme l’a souligné Mme Gisèle HARDING, sacrée Champions act for youth ce jour pour son engagement pour la formation des jeunes ;  l’approche genre est une solution. Mais pour qu’elle produise ses effets, elle doit être portée par une volonté politique ferme, soutenue par des actions concrètes et partagée par l’ensemble des acteurs sociaux.

Êtes-vous prêt.e.s à intégrer l’approche genre dans le fonctionnement de votre entreprise ?

Contactez le Cabinet GECED.

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